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18 septembre 2014 4 18 /09 /septembre /2014 13:44

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On peut dire sans grand risque de se tromper que Guillaume Soro veut faire passer la pilule de la rébellion de 2002. Un livre a été écrit pour justifier ‘’la noblesse et la justesse‘’ de son combat. Mais au Burkina Faso, 1000 bouquins souffrent encore de la poussière produite par la terre rouge dans des domiciles.

 ‘’« Pourquoi je suis devenu rebelle? » : la Côte d’Ivoire au bord du  gouffre‘’.Ainsi s’intitule l'unique livre confession de l'actuel président de l’Assemblée nationale paru en avril 2005: « Ceux qu’on appelle les « rebelles » ivoiriens n’ont guère de visibilité dans les médias français. Tout juste sait-on qu’ils contrôlent le Nord du pays et que la force d’interposition s’est déployée entre eux et l’armée du président Gbagbo. Que veulent-ils au juste ? Qu’est-ce qui les a poussés à prendre les armes ? Ont-ils une issue à proposer à la crise ivoirienne ?». Mots de l'éditeur. Saint Soro, répond à ces questions dans son livre-entretien où il s’engage avec un courage émergent et jamais égalé. «Il évoque l’itinéraire qui a conduit un jeune et brillant étudiant ivoirien– il fut le secrétaire général de l’organisation des étudiants ivoiriens – à se retrouver chef d’une rébellion armée et à contrôler plus de la moitié du pays. Il raconte l’enchaînement des événements qui a conduit à la situation actuelle, précise comment il perçoit le rôle de la France, et esquisse quelques pistes pour sortir de la crise. N’évitant aucune question difficile, il décrit, sans langue de bois, les difficultés et les contestations auxquelles se heurte l’opposition ivoirienne, mais il évoque aussi l’amour profond qu’il a pour son pays, que défigure la xénophobie des partisans du président Gbagbo et qui est loin de toucher les seuls Français puisqu’elle fut l’une des origines majeures de la crise».Un livre personnel, signe de l'émergence d'une nouvelle race de dirigeants africains qui de part sa présentation devraient s’arracher comme de petits pains pour comprendre enfin la rébellion ivoirienne de 2002. Au lieu de cela, ce livre qui est tombé sous le coup de la censure en Côte d’Ivoire sous l’ère de l’intrépide Laurent Gbagbo, reste entreposé au Burkina Faso. Principalement à Bobo-Dioulasso et Ouagadou. C’est au total un stock de 5 millions F CFA à raison de 5 mille l'unité  qui est entassé au pays des Hommes intègre ( ?). Plus des deux tiers se trouvent, aux secteurs 20 et 25, chez la famille Zebret à Bobo-Dioulasso.  Des 1000 livres, le nombre vendu n’excède pas 50. Autant les récupérer pour en faire des cadeaux en Côte d’ Ivoire au lieu d’effectuer de nombreux déplacement avec l’argent du contribuable pour justifier des actes personnels commis quand il n’était pas aux affaires. Une question de bonne gouvernance tout simplement ! « Le mot rebelle, je l'assume pleinement (...) Je ne suis pas de ceux qui se renient", a déclaré M. Soro lors de son premier meeting à la gare routière de Sikensi, ville située à environ 70 km au Nord d'Abidjan (…) Au petit séminaire (institution pour jeunes garçons catholiques) on nous appris la justice, à être tolérant. Mais aussi, on nous appris à ne pas accepter l'injustice. Je n'ai pas voulu accepter l'injustice en Côte d'Ivoire », déclarait Saint Soro, le 10/5, lors de son premier meeting à la gare routière de Sikensi, ville située à environ 70 km au Nord d'Abidjan. Mais la rebellion dans les écrits en vue de faire une révolution du savoir qui permettrait de changer de mentalité ne serait-elle pas mieux indiquée ? Plutôt que la prise des armes ?

Le parcours  ‘’surnaturel‘’ du ‘’Petit gros ‘

Commençons par sa vie estudiantine. Soro alors secrétaire général de la Fesci est devenu l'homme de l'année en 1998 grâce à une distinction de Ivoir Soir. Grande sera la surprise des ivoiriens de le voir aux côté des militaires lors d'un Giga concert de remerciement au général Guéi, chef de la junte militaire,  pour avoir fait un coup d'état contre Henri Konan Bédié. Son allié d'aujourd'hui. Un coup d’Etat qualifié de salutaire par Laurent Gbagbo qui se proclamait, dans le même temps, père de la démocratie. Plus tard il est colistier de la secrétaire générale du RDR, Henriette Dagri Diabaté, à Port-Bouët, aux élections législatives, boycottées par le Rdr. Apres cette période, omerta. En septembre 2002, il réapparait avec le titre de secrétaire général des Forces nouvelles (Fn). Membre du gouvernement de réconciliation nationale de février 2003 à mai 2004, puis d’août 2004 à décembre 2005, comme ministre de la Communication dans le gouvernement de Seydou Diarra. Le 28 décembre 2005, il est nommé ministre l'Etat chargé du Programme de la Reconstruction et de la Réinsertion dans le gouvernement de Charles Konan Banny. Puis Premier ministre du 29 mars 2007 à la crise post- électorale, il est reconduit par sa majesté Ouattara 1er au lendemain de la programmation des résultats que second tour par la Cei. Il rend sa démission le 8 mars 2012 pour se faire élire, quatre jours après, à l'unanimité, président de l'Assemblée nationale. De là à la Présidence, il n’y a qu’un pas.

 

F.T.

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18 septembre 2014 4 18 /09 /septembre /2014 13:34

Les universités publiques de Côte d’Ivoire et même privées vont connaître une mue. Le ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Emmanuel Gnamien Konan, membre du gouvernement a  donné le ton. Puisque un membre du gouvernement ne parle pas au hasard dans un Etat qui se veut sérieux, nous pouvons aisément prendre pour argent comptant les récentes déclarations de Gnamien Konan. En effet,  le 17/5, il  a annoncé lors de la visite qu’il effectuait à l’Institut National Polytechnique de Yamoussoukro (Inphb) que : ‘’ Il faut qu’on arrive à la solution courageuse de supprimer des filières qui débouchent sur ‘’l’inemployabilité’‘. Très beau néologisme ! En  clair le ministre de l’Enseignement supérieur et la recherche scientifique veut supprimer des filières telles que‘’ la sociologie, la criminologie, la psychologie, les lettres…’’. Une liste non exhaustive de filière, semble-t-il,  qui ne produit pas d’emplois. Mais Gnamien Konan devrait le savoir,  et c’est un rappel,  que les facultés de Droit et de Sciences économiques sont les plus grandes machines qui fabriquent des chômeurs, actuellement, en Côte d’Ivoire. La suppression des facultés sus- mentionnées ne pourraient, pour notre part, résoudre l’épineuse question de ‘’l’inemployabilité‘’. Mais  penser plutôt sérieusement à une nouvelle politique de la Formation. De sorte à adapter la Formation à la demande du marché de l’emploi. Ce n’est pas les effets d’annonce qui vont résoudre la question. Elle parait plus profonde et très sérieuse pour être abordé avec tant de désinvolture et de mépris.

‘’ La science est la base ultime du développement…‘’

Gnamien Konan, père de l’opération 1000 Bac C et E :‘’Ce ne sont pas les bons gestionnaires qui vont nous conduire au développement. Mais, les scientifiques parce que la science est la base ultime du développement ‘’. Disait Gnamien Konan,  le 10 mai 2007. Et  ce n’est d’ailleurs pas mauvais d’avoir des milliers d’inventeurs et de grands scientifiques qui vont nous emmener à l’émergence. Mais que serait une science sans conscience ? François Rabelais (médecin et écrivain françaisde la Renaissance 1483 -1553) répond aisément à cette problématique par sa célèbre citation : ‘’Science sans conscience n’est que ruine de l’âme‘’. Les exemples des pays modernes et évolués (c’est selon) achèvent de montrer les limites des grandes avancées scientifiques et de la modernité cuvée occident. Le développement de la robotique de service au Japon, qui se  justifie par le faible taux de natalité, pénurie de main d’œuvre non-qualifiée, le vieillissement de sa population depuis quelques années, l’érosion de son avance technologique face développement rapide de ses voisins, pose un problème d’éthique. Les effets dévastateurs de la catastrophe nucléaire de Tchernobyl n’est pas l’œuvre des romanciers ou Hommes de Lettres. La catastrophe de Fukushima, 11 mars 2011au Japon, n’est pas l’effet des écrits de Amadou Hampâté Bâ ni de Ahmadou Kourouma encore moins de Camara Nangala qui à côté de sa formation purement scientifique (après des études en électronique et télécommunications, il devient professeur de mathématiques et de sciences physiques) détient une excellente plume. Si donc la science résolvait tous les problèmes, comme aime à le dire notre ministre de l’Enseignement supérieur, le Sigfae résoudrait les nombreux problèmes de la Fonction publique ivoirienne dont l’absentéisme notoire des agents crève les yeux. Un pays ne se gère donc pas seulement avec un logiciel, ensemble des programmes et des procédures nécessaires au fonctionnement d'un système informatique.  Qui détermine donc les tâches qui peuvent-être effectuées par la machine, ordonne son fonctionnement et lui procure ainsi son utilité fonctionnelle. Mais avec des Hommes. D’où la valorisation des ressources humaines dans les Etat sérieux. En mettant des gens qu’il faut à la place qu’il faut. Les reformes spectaculaires dignes de l’ère Meiji (1868-1912 au Japon) ne sauraient être appliquées, en ce moment, dans nos Etats. Car inadaptées. Le gouvernement doit plutôt penser une véritable politique d’emploi de la jeunesse que de prendre ce raccourci honteux et dangereux.

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22 mai 2014 4 22 /05 /mai /2014 16:31

Une chronique que j’animais http://news.abidjan.net/photos/photos/IMG_0164.JPGdans le quotidien d’information général Le Mandat. Cette lettre m’a value une censureet bien plus..., la suppression de la chronique. Tellement la pression était forte…

 

A Madame la Ministre dela Santé


Du Vuvuzuela. Pourrait-on dire. La décision de sanctionnerles fumeurs a été annoncée en grande pompe. En conseil des ministres, le décreta été pris. Nous nous expliquons mal que plusieurs mois après, rien ne soitappliqué. Les fumeurs trainent leurs ‘’tiges‘’dans les rues abidjanaises sans que cela n’émeuve personne.  Les espaces non fumeurs annoncés ne sontqu’une vue de l’esprit. Les fumeurs  nesont pas inquiétés. Pis, le nombre  de fumeurss’est accru. Dans les Gbaka et les taxis, les conducteurs s’en fichent desclients.  Comme si conduire sans fumer n’étaitpas faisable. En plus de leurs taxis et Gbaka qui ne respectent aucune règle enmatière d’hygiène, ils empoisonnent les clients avec la cigarette. Vous, ministrede la Santé, qui avez en charge d’appliquer cette mesure d’interdiction defumer dans les espaces publics, que faites vous ? Ce n’est pas à moi devous dire ce que vous devriez faire en la matière. Les Ivoiriens vous regardent !Ils savent sur quoi ils vous jugeront.  Peut-êtreque vous seriez plus à l’aise avec le portefeuille de la Solidarité, de la Famille,de la Femme et de l’Enfant. Au niveau de la Santé vous n’avez pas encore marquéde vos empreintes le département ministériel. Un ami mien disait lors d’unecausette qu’à l’évocation du ministère de la Santé, c’est le nom de  votre prédécesseur qu’il entend. Je luilaisse la responsabilité des ses propos. Mais en vérité, remplacer un monumentde la Santé comme Prof  N’Dri Yoman n’estpas un jeu. La tâche qui vous attend est lourde. La Santé des Ivoiriens estdevenue précaire à cause de la guerre, le déversement des déchets toxiques, ladestruction de la couche d’ozone et aussi l’action des fumeurs qui resteimpunie. Appliquer la mesure d’interdiction de fumer dans les lieuxpublics  sera un acte salvateur.Il y va de la santé des Ivoiriens  et detous ceux qui vivent en Côte d’Ivoire. C’est possible. Tout  près de nous, au Ghana, la mesures’applique  avec toute la rigueurpossible. Mais cela doit nécessairement passer par une sensibilisation plus accrue.  Ce n’est pas vos menaces contres les grévistesni vos nombreuses sorties aux cotés de la première Dame, Dominique Ouattara, quimarqueront votre passage à la tête du ministère de la Santé. Je me pose souventla question de savoir si vous n’êtes pas membre de Children of Africa ? Dans  nos hôpitaux, les médecins et autres agentsde la santé s’adonnent à des pratiques très peu recommandables. La gratuité est–elle effective ? Comment  la seuleSage -femme  dans le  village de Peguékaha s’arrange pour avoir desmédicaments pour ses patients ? Les cliniques boutiques et clandestines,que faites-vous pour les fermer ? Les hôpitaux, véritables mouroirs !Comment les médicaments se retrouvent-ils à Adjamé Roxy ?  Autant desujet sur lesquels les Ivoiriens vous attendent. Bonjour Dr  Raymonde Goudou Coffie.

F.TAKY

 

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22 mai 2014 4 22 /05 /mai /2014 16:30

http://www.ivoirebusiness.net/sites/default/files/styles/sliding_articles/public/JOEL%20T.jpg?itok=lpgsugNB

http://eburnienews.net/wp-content/uploads/2014/04/TIEMOKO-JOEL.jpg

 

Si l'autre, a été jeté dans l'enfer de la Maca, le plus jeune n'aura pas cette chance. Joël Tiemoko en classe de 4è est abattu à bout portant par un FRCi, lundi 21 avril 2014. L'homme que l'Etat a commis de surveiller un espace qui servira à la construction de logements dits sociaux l'a abattu parce que semble-t-il qu'il voulait se soulager. Han! pour avoir déféqué sur un terrain nu! Dans ce pays maintenant! Dites moi peut-être que c'est l'émergence qui nous rend aussi frileux.
Tellement tout doit être net, propre...On nettoie même les hommes qui salissent la ville et polluent l'air. Mais on va tuer tout le monde à Port-Bouët et à Adjoufffou. Là-bas on déféque au bord de la mer.. Chiééhh, mon pays a changé dèhhh. Mais Tiémoko tu n'es pas mort. Tu es en chaque ivoirien épris de justice. Tu reste le symbole de la lutte contre l’impunité. Tout comme ton homonyme qui a eu plus de chance en étant encore en vie et qui fait de la lutte contre la corruption son cheval de bataille. En tout cas, le monde comprendra qu'on ne tue pas l'Homme.... D' un Tiémoko à un autre

 

F.Taky

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22 mai 2014 4 22 /05 /mai /2014 16:28

 



A mes amis de  ‘’l’aventure
FICAD 10 ‘’ pour votre amitié et votre solidarité inouïe. Toute ma reconnaissance
à notre ami commun Konan Sécré.



Il s’appelle Konan
Sécré. Toute la ville de Daoukro le connait. 
Muni de son instrument de musique, une guitare à trois cordes, il
chante, joue et s’accompagne de musique. A la différence des mendiants des temps
modernes que sont les   ‘’faiseurs de Zouglou
‘’, qui ne font que de reprendre le répertoire des chanteurs en vogue, Konan Sécré, lui,
revisite son vaste répertoire musical. Mais aussi l’improvisation n’a pas de
secret pour lui. Au Festival international de la Culture et des arts de Daoukro
(Ficad), il a fait connaître un pan de sa vie. Lui qui, il y a peu, voulant
vendre ses neuf tonnes de Cacao s’est vu grugé par le pisteur. Un élu paiera
les services d’un avocat pour cette affaire. Mais Konan Sécré clame haut et
fort dans sa chanson que l’avocat, lui-même, était corrompu. ( ?).  Dans une autre de ses chansons, il parle avec
mélancolie de son illettrisme… Bref Konan Sécré chante la vie, sa vie à lui et
celle de ses semblables.
Si Konan Sécré n’a 
pas eu la chance d’être  d’avoir
un disque sur le marché, il ne se plaint tout de même, de sa situation. En tout
cas à Daoukro c’est une Star. Le Paquinou Obligéne ne se fera pas sans
lui. Mais à coté de Konan Sécré, la quasi-totalité des artistes Baoulé connus  comme non connus sont saturés de spectacle.
Les calendriers sont bouclés et les cachets  ont connu une hausse considérable. Un déplacement
de N’guess
Bon Sens
en cette période coûte les yeux de la tête. La Tigresse, Amani
Djoni, Loukou Confiance, Magui et Cécile,
Antoinette Konan, Allah Thérèse, avec l'accordéoniste
N'Goran la loi, son mari originaire de Konankokorekro (Toumodi), Petit Maurison,
Konan Ebongué, Kidjebo Loukou…, il faut aussi vider la bourse pour les avoir. Ces
chansonniers pour certains et musiciens professionnels pour d’autre vont semer
la  joie dans le cœur du peuple Baoulé. Ce
grand moment de retrouvaille jadis organisé par chaque village ou mutuelle de développement
se régionalise de plus en plus. Chaque région veut faire son Paquinou. Il
courant d’entendre maintenant, Paquinou dans le bélier, Paquinou dans le Gbêkê.
Qu’à cela ne tienne. Mais Paquinou ne doit pas oublier son objectif principal.
Qui au-delà des festivités est le moment choisi pour lancer les grands
chantiers de développement. Merci et bon Paquinou …Mais  surtout, sortez couvert.  Vous savez de quoi parle l’auteur.



 



F.Taky

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22 mai 2014 4 22 /05 /mai /2014 16:26

 

« Autrefois, en
cas de menace grave, de guerre surtout, « pendant que les hommes manipulaient
le fusil » les femmes  Akan
pour  détourner le mauvais sort exécutaient
une danse que les baoulé appellent 
Adjanou, les Agni Momemé. Armées de vieux bâtons, des pillons simulant
des fusils, elles parcourraient le village 
d’un bout à l’autre scandant 
leurs  chants, martelant  le sol avec 
leurs armes. De nuit, c’était nue, le corps enduit  de kaolin, que  les femmes dansaient l’Adjanou. De jour, elles
portaient des pagnes blancs. Dans tous les cas les  hommes devaient se cacher »,
extrait de  ‘’La marche des femmes sur Grand-Bassam ‘’, Henriette 
Diabaté, Nei Ceda 2013. Eux, ils ne se sont pas cachés,  mais ont plutôt décidé de venir les cueillir,
dans leur paisible village, pour les envoyés vers une destination inconnue. Et
elles ne sont plus revenues jusqu’à présent. Elles, ce sont les danseuses
d’Adjanou, ressortissantes d’Assandré
et d’Assafou-N’zegouanou s/p de Sakassou.
Ces danseuses d’Adjanou  ont été
enlevées, le 02 décembre 2002.
Elles ont été mitraillées, exécutées froidement par (????) le 10 décembre 2002,
sur la route de Katiola. Leurs corps, parait –ils,  ont été jetés dans une fosse commune et
enterrés. Qu’est ce qu’on leur reproche au juste. Empêchaient-elles la
soldatesque, en son temps, rébellion armée de poursuivre leur
progression ? Avaient-elles des armes ? Apparemment non. Mais ce
qu’on leur reprochait plutôt c’est d’avoir dansé l’Adjanou pour conjurer le
mauvais sort qui s’abattait sur la Côte d’Ivoire, dans la nuit du 18 au 19
septembre 2002. Les fusils de ce pays ont tiré à  bout portant sur ces dames garantes de la
tradition. Et pourquoi ?  Le
pouvoir ? Cela ne valait pas la chandelle. Ce sang innocent des
grands-mères qui n’avaient que pour seul soucis de danser pour une paix, la
paix durable dans le pays sont allés à Eblôh, sans sépulture. Elles sont
mortes d’une mort ingrate, méchante et voulue par nos semblables. Si gouverneur
Laurent Pechoux  avait donné l’ordre de
tuer les danseuses d’Adjanou, en  février
1949, le PDCI-RDA n’existerait pas, les prisonniers de Grand-Bassam n’allaient
jamais être libérés et la Côte d’Ivoire n’allait jamais connaître sa pseudo
indépendance… que vous et moi voulez préserver. Le sang de ces braves dames
crie Justice, Justice, Justice.



F.TAKY



 



 



 



NB : Les victimes…



Kouame Affoue, née en 1936.
66 ans en 2002.



Yao Adjoua, née en 1938. 64
ans en 2002.



Yao Flondoh, née en 1930. 72
ans en 2002.



Yao Amoin, née en 1918. 84
ans en 2002. (Elle ne sortait plus de sa maison du
fait du poids de l’âge et des maladies)



Lossi N’zue jacqueline, née en 1925. 77 ans en 2002.



L’époux de l’une des victimes est mort, des suites des
blessures et tortures subies à Bouaké: Blon
Kra.

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22 mai 2014 4 22 /05 /mai /2014 16:25


Les ivoiriens l’ont su depuis,le  13 /5. A partir du 15 mai, les usagers devraient, s’il n’y a pas eu d’humeur de protestation ou de contestation,délier la bourse  pour emprunter cette voie, longue de 240 Km, reliant Abidjan à Yamoussoukro. Les prix varient de 2500 à 10 000 F CFA selon les catégories de véhicules et par passage. Le gouvernement a annoncé les couleurs avec fracas.Pour les véhicules personnels, les usagers paieront 2500 F CFA. Les véhicules de transports en commun de 20 places, quant à eux,  paieront 5000 F CFA et 7500 F CFA pour les véhicules de transports en commun de 70 places. Le tarif pour les véhicules poids lourds, a été fixé à 10 000 CFA.  Et la gestion de ce  tronçon à péage est l’affaire de Fond d'entretien routier (FER). Dans ses explications qui convainc difficilement le plus niais des ivoiriens, pour justifier ce coût très émergent du péage, dont-il dit l’avoir obtenu après moult et âpres discussions avec les acteurs du secteur, le ministre en charge des infrastructures économiques, Jérôme Patrick Achi, a préféré prendre tout simplement un dangereux raccourci. Une fuite en avant qui ne dit pas son nom. « On est parmi les taux de péages les moins chers au monde », s’est justifié Patrick Achi. Comme si l’on lui avait demandé de présenter le tableau d’une étude comparative des prix des péages dans le monde. Toujours perdu dans ses explications, il ajoute que : «La structure du tarif prendre en compte le remboursement des 35 milliards de F CFA pris sur le marché local pour financer les 140 premiers kilomètres auxquels s’ajoutent l’entretien et un certain nombre de service ».  Les ivoiriens devront donc payer  certains services notamment le stationnement,le système de vidéo surveillance, le contrôle radars. Cette décision provoque déjà des barrissements d’éléphants tirés de leur paisible repos dans le Parc animalier d'Abokonamékro (60 km de Yamoussoukro et s’étend sur une surface de 21 000 ha) par les sons de sirène et les bruits de gyrophare de Patrick Achi pour annoncer cette autre augmentation du coût de la vie. Puisque quoiqu’il en soit les transporteurs n’avaleront pas seuls,  la couleuvre. Ils la feront partager par l’ensemble des ivoiriens en augmentant les tarifs du transport. Et quand on sait que l’augmentation du carburant d’un seul centime engendre une hausse des tarifs du transport de plus de 1000%, on peut aisément s’attendre à une hausse.Toute chose qui aura inéluctablement des conséquences sur le sachet noir presque troué de la ménagère.  Encore des prix émergents sortiront des laboratoires de ces commerçants  qui n’attendent que cela. Et si ce n’est déjà fait !  Enfin, voilà qui est clair.L’émergence engendre aussi des exigences. Et même beaucoup trop en Côte d’Ivoire.

 

Bouanzi Taki

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22 mai 2014 4 22 /05 /mai /2014 16:22

Le léger déplacement des ministres profite incontestablement à  Pr Ly Ramata Bakayoko. Après avoir obtenue sa victoire sur la Police universitaire de Cissé Bacongo, elle voit ses pouvoirs ‘’ renforcés ‘’ et son autonomie reconnue  plus ou moins par le diseur de pas bonnes nouvelles, l’intrépide Gnamien Konan. De la Fonction publique, où il démasquait, coupait les têtes des fonctionnaires fictifs et ponctionnait les grévistes, le plus grand adepte de l’informatique  dans le pays, pense que les syndicats n’ont pas leur place à l’Université. Là où Cissé Ibrahima Bacongo (Cib) a revu sa copie. Il a fait un revirement  à 180 °C, après avoir annoncé, par les soins de sa directrice de Cabinet d’alors, Pr Edmée Mansilla-Abouattier, le 13/2, l’interdiction du syndicalisme à l’Université et la création d’un Conseil des étudiants.  « J’autorise le président de l’université à sortir de sa structure les apprentis politiciens. En ces lieux, c’est la quête à la formation et non la violence. La Côte-d’Ivoire doit s’occuper de sa jeunesse pour que le pays émerge en 2020. C’est pourquoi, vous devez savoir que les moyens qu’on vous donne constituent 40% de votre réussite. Les 60% restants dépendent de vous-mêmes. Soyez donc les partisans de la paix et mettez-vous sérieusement au travail pour prendre la relève de demain et gérer votre pays. (…) Mais dites aux étudiants que le temps du syndicalisme dans les universités est terminé. Car on ne peut pas construire une nation dans la violence. Si je vois une autorité de l’université entretenir des syndicats, c’est que c’est lui-même qui a créé ce syndicat. Vous, éducateurs, formateurs et gestionnaires, avez la charge de changer la mentalité des étudiants pour que le pays change.» Dixit Gnamien Konan, le 10/5, à l’Université Lorougnon Guédé de Daloa. Cette déclaration de Gnamien intervient après qu’il a bombardé la présidente de l’Université de Félix Houphouët-Boigny, Pr Ly Ramata-Bakayoko, Directrice générale par intérim du Centre régional des œuvres universitaires-Abidjan (Crou-A). En remplacement de Soumahoro Kader Alhassane, dans l’impossibilité d’assurer cette fonction depuis 7 mois (Il est décédé le lundi 12/5. Soit une semaine après la nomination de Ly Ramarta comme intérimaire du Crou-A).

Inaugurer des chrysanthèmes

Double fonction pour Ly Ramata, qui était presque qu’éjectée du siège où elle était confortablement assise. Suite à l’affaire Police universitaire contre étudiants dont elle a été accusée ouvertement de prendre fait et cause pour les étudiants et les enseignants. Rebondissement en surface. Mais cette fois-ci comme Queen Elisabeth II du Royaume-Uni. Son rôle ne se réduit qu’à l’inauguration des chrysanthèmes. Le Crou-A est géré depuis le cabinet du ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique par la Directrice générale de l'Enseignement supérieur et des œuvres universitaires, Professeur Adohi Krou Viviane, véritable patronne du Crou. Elle a un regard jaloux sur l’attribution des 3800 lits. Cela ne déplaît pas à Ly Ramata qui jubile de joie et rumine vengeance sur l’empereur Bacus. Car ce dernier ne vendait pas cher sa peau. Mais attention ! Avec Gnamien tout est possible. On pourrait s’attendre les jours à venir à un logiciel pour gérer le Crou-A. Les fonctionnaires n’ont pas encore oublié le Sigfae. Une panacée largement vantée qui devrait régler le problème de l’absentéisme, la corruption, la perte de temps dans l’administration publique. Hélas ! Le constat est patent. Pire qu’avant, à partir de mercredi les bureaux commencent à se vider. Ne sommes-nous pas sur la route de l’émergence ?  

Bouanzi Taki

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20 mars 2014 4 20 /03 /mars /2014 17:52

 

Les différents gouvernements qui se sont succédé ont toujours eu pour ambition majeur de hisser la Côte d’ivoire au point d’achèvement de l’initiative pays pauvres très endetté(PPTE). Du chemin a été parcouru. Mais beaucoup reste à faire…

 

 

Les ressources PPTE (entre 400 et 500 milliards de FCFA par an pendant plusieurs années après l’atteinte du point d’achèvement de l’initiative PPTE), quoique fortement attendues par les uns et les autres ne sauraient constituer, à elles seules, l’ensemble des moyens financiers nécessaires au pays pour se relancer vigoureusement et durablement. » Ces propos sont du ministre Charles Diby, qui les a tenus récemment dans le journal pro-gouvernemental Fraternité Matin, dans sa parution du 10 mars 2009. Le ministre de l’Economie et des Finances indiquait que ces ressources attendues par la Côte d’Ivoire vont lui ouvrir les portes et qu’elles sont une étape primaire nécessaire. Surtout Parce qu’elles permettront à l’Etat d’avoir une marge de manœuvre aussi bien au niveau budgétaire qu’au niveau de la trésorerie publique. Et le ministre d’expliquer que si cette marge est bien utilisée, le secteur privé accompagnera le pays dans le processus de relance économique. «Motivés aussi par l’utilisation judicieuse du gap dégagé grâce aux ressources PPTE, des bailleurs de fonds comme la Banque Africaine de Développement (BAD), l’Union européenne, l’Agence Française de Développement (AFD) et bien d’autres partenaires au développement viendront nous assister par le biais des appuis budgétaires, des prêts souverains octroyés à l’Etat ou par le financement du secteur privé », devait ajouter Charles Diby. L’argentier ivoirien déclinait ainsi tout l’espoir qu’il plaçait en cette initiative qui sauverait la Côte d’ivoire, une fois le point d’achèvement atteint. Mais cela fait quatre ans que la Côte d’Ivoire a affranchi le cap de point de décision. Une étape essentielle. Il importe donc de savoir le chemin parcouru et ce qui reste à faire pour atteindre le point d’achèvement qui est brandi par les autorités ivoiriennes comme la formule magique qui sortira les Ivoiriens de la paupérisation grandissante. De l’anglais HIPC Heavily Indebted Poor Countries, l’initiative pays pauvres très endettés (PPTE), est une initiative qui vise à assister les pays les plus pauvres du monde en rendant leurs dettes internationales ‘’soutenables ‘’. Il fut lancé par l'action conjointe du 

Fonds monétaire international (FMI) et de la Banque mondiale en 1996 et a subi une révision et une réforme en 1999 (Initiative PPTE renforcée). La réduction de la dette est normalement fonction des efforts dans la lutte contre la pauvreté des pays concernés dont les trois quarts sont situés en Afrique subsaharienne. En réalité, ce programme est soumis non seulement à des critères d’éligibilité, mais c’est tout un processus dont l’aboutissement est le fruit de nombreux efforts consentit en matière de bonne gouvernance. Ainsi , pour qu’un pays soit éligible, il lui faudrait respecter scrupuleusement ces quatre conditions que voici: être exclusivement de l'Association internationale de développement (IDA) et admissible au programme Facilité pour la Réduction de la Pauvreté et pour Croissance (FRPC), faire face à un niveau d'endettement insoutenable, avoir parfaitement mis en œuvre des réformes et de saines politiques économiques dans le cadre de programmes soutenus par le FMI et la Banque mondiale et enfin, avoir formulé un document de stratégie pour la réduction de la pauvreté" document de stratégie pour la réduction de la pauvreté (DSRP). Par exemple, en 1998, l'éligibilité de la Côte d’Ivoire au programme PPTE fut conditionnée par la libéralisation complète du secteur du café pour l'année de récolte 1998-99. Les pays très pauvres concernés par ce programme sont souvent soumis à des conditions drastiques qui occasionnent une perte budgétaire sèche pour l'Etat. Mais là où le bas blesse, c’est qu’il ne suffit pas de remplir seulement les conditions susmentionnées. Plusieurs étapes restent encore à affranchir. Dans le cas de la Côte d’Ivoire qui est parvenue au point de décision depuis 2009 et qui ‘’s’époumone ‘’ à atteindre le point d’achèvement, elle peut immédiatement recevoir un allégement intérimaire sur le service de la dette qui est exigible. Cependant, pour recevoir la réduction intégrale de sa dette au titre de l'initiative PPTE, la Côte d’Ivoire devrait continuer de donner la preuve qu'elle met à effet, comme il convient, les programmes soutenus par le FMI et l'IDA, mène les réformes fondamentales convenues au point de décision, adopte et exécute pendant un an au moins le document de stratégie pour la réduction de la pauvreté (DSRP). Une fois, ces critères satisfaits, elle -la Côte d’Ivoire-peut atteindre son point d'achèvement tranquillement. Les créanciers doivent, alors, lui accorder l'allégement intégral de la dette promis au point de décision. Du chemin reste à donc à parcourir.

 

Cibles des projets PPTE 

Les projets PPTE ont pour cible les domaines du développement social, de l'éducation, des infrastructures, de la santé, du développement rural et de la gouvernance. Cependant dans le cas de la Côte d’Ivoire, le partenariat privée public(PPP) et qui fait l’objet d’encouragement et de promotion accrue par le gouvernement ne serait –il de nature à ‘’détourner ‘’ l’argent à d’autres fin qu’à assurer les projets éligibles pour lesquelles l’allégement a été faite ? Car à y voir de prêt, au moment ou l’allégement serait effectif au point d’achement, les projets éligibles auront trouvé financement et d’autres seraient déjà réalisés ou en cours de réalisation. Dans le domaine des infrastructures par exemple, la priorité est à l'entretien du réseau routier, à l'aménagement et la création des pistes rurales, à l'accès à l'eau potable par la création des adductions d'eau, notamment les forages et les puits aménagés dans les zones défavorisées, à l'amélioration de l'offre d'énergie électrique et son accès aux populations les plus défavorisées en milieu rural et urbain. Cependant, force est de constater que ces secteurs sont ceux qui constituent les projets dont l’Etat appelle le PPP à la rescousse. A quoi servira donc l’argent que le point d’achèvement permettra d’engranger ? Ne servirait-il pas à satisfaire les nombreuses

revendications mises en veilleuse en attendant le PPTE ? La question vaut son pesant d’or. Surtout quand toutes les revendications sociales sont ramenées à ce ‘’fameux ‘’ point d’achèvement. Le PPTE aurait-il le dos large ? En tout cas les Ivoiriens retiennent leur souffle.

 

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20 mars 2014 4 20 /03 /mars /2014 17:48

http://www.rfimusique.com/sites/images.rfi.fr/files/aef_image/magic_system_09.jpg

Symbole de l'espoir et de la persévérance 13 disques d'or et 2 disques de platine en France, ainsi que les honneurs en Côte d'Ivoire (Chevalier de L'Ordre du Mérite Ivoirien et Officier de l'Ordre du Mérite National), en Afrique et dans le monde. Succès interplanétaire. Mais comment ils sont arrivés à stade ? Trait d’Union s’est intéressé à ce ‘’quatuor ‘’ qui depuis six donne du boom dans le cœur des ivoirien a travers le FEMUA.

Le groupe originel comptait plus d'une cinquantaine de membres dont les membres actuels : Asalfo (Salif Traore), Goudé, Tino et Manadja (Adama Fanny) et quatre autres membres dont Camso du groupe les marabouts. Très vite le groupe se divise du fait, non seulement, de son nombre trop important de membres mais aussi et surtout, à cause de la présence de deux leads vocaux (Camso et Alsalfo). Camso décide alors, avec deux autres Magiciens, de créer le groupe « Les marabouts ». Dès 1996, les quatre magiciens se produisent lors de fêtes et d'événements locaux, surtout dans les quartiers et funérailles. Ce n'est qu'en 1997, qu’ils mettent leur première galette sur le marché discographique. Papitou, avec le single Momo qui sera un échec commercial.

Nonobstant cet échec cuisant, ils enregistrent un second 1er Gaou. Celui-ci sort deux ans plus tard en Côte d'Ivoire et son succès la pousse à le faire distribuer en France. Les débuts ne furent cependant pas faciles. Aucune maison de disques ne voulait produire le titre. L'album sera alors entièrement financé par Ephrem Youkpo - journaliste/animateur radio et télé - (initiateur de La nuit du zouglou en 1998 en France et depuis patron du label x-pol music) qui lui, croyait fortement à la réussite de ce projet. Suite au refus des majors et autres maisons de disques de distribuer le titre, Ephrem Youkpo cédera, dès sa sortie en décembre 1999, la distribution de l'album 1er Gaou à la structure Sonima.

Le groupe fut alors invité à faire la première partie de Bisso Na Bisso, un collectif de rappeurs congolais. En 2001, leur troisième album, Poisson d'avril rencontre un succès ni bon ni mauvais. L'année suivante, le remix de 1er Gaou par Bob Sinclar aura pour effet de relancer le titre et permettra de faire connaître le groupe au public français. Magic System profite de la vague et sort consécutivement 3 autres albums ‘’Un gaou à Paris, ‘’ Cessa kié la vérité 2 et Petit Pompier. Le 2 avril 2012, les Magiciens sortent leur premier best-of intitulé "D'Abidjan à Paris" avec comme inédit leur nouveau single "Tango Tango".

‘’Magic social’’ Pour venir en aide à leurs compatriotes à Anoumabo, village qui les a vu naitre pour certains et grandir pour d’autres. Ils créeent le Festival des Musiques Urbaines d'Anoumabo, (FEMUA) qui réunit une pléthore d’artistes chaque an et des centaines de millier de spectateurs, tous les weekends Pascal depuis 2006. A propos, l’on pourra lire sur le mur facebook des ‘’Gaou Magiciens ‘’ ceci : « À cet endroit, il y a 15 ans, nous nous asseyions cogitant sur notre sort sans savoir ce qu'il nous était destiné dans l’avenir. Aujourd’hui, personnalités politiques et célébrités mondiales s'y asseyent chaque année pour prendre part au FEMUA. Ce lieu est devenu mythique parce que nous avons décidé de faire de lui le symbole de l'espoir et de la persévérance. En toute chose, Il faut toujours avoir foi en Dieu ».

Le FEMUA est un festival caritatif qui a permis de rénover des hôpitaux, construire des écoles... « Ce que vise le FEMUA, c’est agir dans le social surtout dans la santé et l’éducation. Ces deux secteurs ont vraiment besoin de beaucoup de soutien », déclare Traoré Salif alias Asalfo. A titre d‘illustration, nous avons la réhabilitation d’un hôpital en 2008 avec du matériel médical et la construction d’une école en 2009 à Anoumabo. En 2010, la pouponnière de Yopougon et l’orphelinat de Bingerville ont bénéficié de leurs actions caliatives. Cette année 2012, ce fut la 5eme édition.

A cette occasion les ‘’enfants d’Anoumabo ‘’ ont reçu de la part de l’Etat de Côte d’ivoire une enveloppe de 20 millions de F cfa en guise de soutien. Magic System, au cours de ce 5ème Femua, a posé la première pierre de l’école maternelle d’Anoumabo et promis la réhabilitation de l’orphelinat de Bouaké. Coté artistique, Coumba Gwalo, Sexion d'assaut, Lokua Kanza, Daara J Family, X Maleya, Flavour, tous ont assuré. Les artistes ivoiriens n’étaient pas en reste. Les Reines mères du village Kiyi, ont égrené leur riche répertoire sous la supervision de Wèrè Wèrè Liking. Avec le soutien des cadets tels que Serges Beynaud, Molière, Molare et Billy Billy, les artistes sénégalais Daara J Family, camerounais, X Maleya, ainsi que « Roi de la forêt », le Congolais Werrason. 

B.TAKI

Source: Trait d'Union

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