Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
29 novembre 2010 1 29 /11 /novembre /2010 13:20

Désobéissance civile et non violence

 

Dans la Lettre de la prison de Birmingham écrite le 16 avril 1963 alors qu'il est arrêté pour une manifestation non violente, Martin Luther King répond à huit prêtres blancs de l'Alabama qui ont écrit quatre jours plus tôt une lettre intitulée Un appel à l'unité. S'ils admettaient l'existence des injustices sociales, ils exprimaient la croyance que la bataille contre la ségrégation raciale devait avoir lieu dans les tribunaux et non dans la rue. Martin Luther répond alors que sans des actions directes et puissantes comme celles qu'il entreprenait, les droits civiques ne seraient jamais obtenus.Il écrit : « attendre a presque toujours signifié jamais », et il affirme que la désobéissance civile est non seulement justifiée face à une loi injuste, mais aussi que « chacun a la responsabilité morale de désobéir aux lois injustes ».La lettre inclut la célèbre citation « Une injustice où qu'elle soit est une menace pour la justice partout » mais aussi les paroles de Thurgood Marshall qu'il répète : « Une justice trop longtemps retardée est une justice refusée »

Jusqu'à la fin de sa vie, Martin Luther King reste opposé à la radicalisation et à la violence prônée par le Black Power et souligne que « Les émeutes ne règlent rien » et considère ce moyen comme inefficace au-delà même de la nature opposée des émeutes à sa doctrine de non-violence, de morale et de foi.

 

« Si on dit que le pouvoir est la capacité à changer les choses ou la capacité à réussir ses objectifs, alors ce n'est pas le pouvoir que de s'engager dans un acte qui n'accomplit pas cela : et ceci quel que soit le bruit que vous fassiez et le nombre de choses que vous brûliez. »

 

Pour lui une guérilla comme celle de Che Guevara est une « illusion romantique ». Il préfère la discipline de la désobéissance civile qu'il définit non seulement comme un droit mais aussi un hommage à une énergie démocratique inexploitée. De même pour la pauvreté, il demande aux militants d'« utiliser tout le pouvoir de la non-violence sur le problème économique », même si rien dans la constitution américaine ne garantit un toit et un repas. Martin Luther King reconnaît la difficulté de la tâche mais demande à ne pas être intimidé par ceux qui se moquent de la non-violence. Il note la similitude de leur lutte avec celle de Jésus.

 

« L'opinion publique s'est retournée contre lui. Ils ont dit qu'il était un agitateur. Il utilisait la désobéissance civile. Il a refusé les injonctions de la loi. »

 

Pour Martin Luther, la non-violence est non seulement juste mais indispensable, car aussi juste que soit la cause d'origine, la violence signifie l'échec et le cycle de vengeance de la loi du talion, alors qu'il défend l'éthique de réciprocité :

« L'ultime faiblesse de la violence est que c'est une spirale descendante, engendrant la chose même qu'elle cherche à détruire. Au lieu d'affaiblir le mal, elle le multiplie. En utilisant la violence, vous pouvez tuer le menteur, mais vous ne pouvez pas tuer le mensonge, ni rétablir la vérité. En utilisant la violence, vous pouvez assassiner le haineux, mais vous ne pouvez pas tuer la haine. En fait, la violence fait simplement grandir la haine. Et cela continue… Rendre la haine pour la haine multiplie la haine, ajoutant une obscurité plus profonde à une nuit sans étoiles. L'obscurité ne peut pas chasser l'obscurité : seule la lumière peut faire cela. La haine ne peut pas chasser la haine : seul l'amour peut faire cela. »

Il affirme également que la fin ne peut justifier les moyens contrairement à la formule de Machiavel

« J'ai toujours prêché que la non-violence demande que les moyens que nous utilisons doivent être aussi purs que la fin que nous recherchons. J'ai essayé de rendre clair que c'est mal d'utiliser des moyens immoraux pour atteindre une juste fin. Mais je dois affirmer maintenant que c'est aussi mal, voir pire encore, d'utiliser des moyens moraux pour préserver une fin immorale. »

Dans sa Lettre de Birmingham, il répond même aux prêtres, qui l'accusent de créer des opportunités à la violence avec sa désobéissance civile pacifique dans un milieu raciste, que celui qui demande justice de manière non-violente ne peut être le fauteur de trouble :

« Dans votre déclaration, vous affirmez que nos actions, bien que pacifiques, doivent être condamnées parce qu'elles précipitent la violence. Mais est-ce une affirmation logique ? N'est-ce pas comme si vous condamniez un homme qui s'est fait voler parce que le fait qu'il possède de l'argent aurait engendré l'acte du vol ? »
Partager cet article
Repost0
29 novembre 2010 1 29 /11 /novembre /2010 13:12
« Je vous le dis aujourd'hui, mes amis, bien que, oui bien que nous ayons à faire face aux difficultés d'aujourd'hui et de demain, je fais pourtant un rêve. C'est un rêve profondément ancré dans le rêve américain
Je rêve qu'un jour, notre nation se lèvera pour vivre véritablement son credo : “Nous tenons pour vérité évidente que tous les hommes ont été créés égaux.”
Je rêve qu'un jour, sur les collines rousses de la Géorgie, les fils d'anciens esclaves et les fils d'anciens propriétaires d'esclaves pourront s'asseoir ensemble à la table de la fraternité.
Je rêve qu'un jour, même l'État du Mississippi, un État où l'injustice et l'oppression créent une chaleur étouffante, sera transformé en une oasis de liberté et de justice.
Je rêve que mes quatre jeunes enfants vivront un jour dans une nation où ils ne seront pas jugés sur la couleur de leur peau, mais sur la valeur de leur caractère. Je rêve aujourd'hui !
Je rêve qu'un jour, dans l'Alabama, avec ses abominables racistes, avec son gouverneur qui n'a aux lèvres que les mots d'"opposition" aux lois fédérales et d'"annulation" de ces lois, que là même en Alabama un jour les petits garçons noirs et les petites filles noires avec les petits garçons blancs et les petites filles blanches pourront se donner la main, comme sœurs et frères.
Je rêve aujourd'hui.
Je rêve qu'un jour toute vallée sera élevée, toute colline et toute montagne seront abaissées. Les endroits raboteux seront aplanis et les chemins tortueux redressés. Et la gloire du Seigneur soit révélée et toute chair la verra.»

 

Martin Luther King

Partager cet article
Repost0
29 novembre 2010 1 29 /11 /novembre /2010 12:47

 

 

« I say to you today, my friends, so even though we face the difficulties of today and tomorrow, I still have a dream. It is a dream deeply rooted in the American dream.

 

I have a dream that one day this nation will rise up and live out the true meaning of its creed : “We hold these truths to be self-evident : that all men are created equal.”

 

I have a dream that one day on the red hills of Georgia the sons of former slaves and the sons of former slave owners will be able to sit down together at a table of brotherhood.

 

I have a dream that one day even the state of Mississippi, a state sweltering with the heat of injustice, sweltering with the heat of oppression, will be transformed into an oasis of freedom and justice.

 

I have a dream that my four little children will one day live in a nation where they will not be judged by the color of their skin but by the content of their character

.

I have a dream today!

 

I have a dream that one day down in Alabama, with its vicious racists, with its governor having his lips dripping with the words of interposition and nullification; one day right down in Alabama little black boys and black girls will be able to join hands with little white boys and white girls as sisters and brothers.

 

I have a dream today.

 

I have a dream that one day every valley shall be exalted, every hill and mountain shall be made low, the rough places will be made plain and the crooked places will be made straight and the glory of the Lord shall be revealed and all flesh shall see it together.  

 

Martin Luther King

Partager cet article
Repost0
29 novembre 2010 1 29 /11 /novembre /2010 12:15

Elections à Korogho : Rapport d’une patriote Korogholaise (Pearl Black)

Il y a eu des violences à Korogho (là ou toute ma famille a voté). Les CHEFS REBELLES ont demandé à la population de NE PAS RESPECTER LE COUVRE FEU car ils ne le reconnaissent pas. La RTI a été coupé et la SRTV (...TV locale) NE DIFFUSE QUE DES INFORMATIONS QUI ATTISENT LA HAINE.
Hier des maisons de partisans du PR ont été pillées et des personnes frappées. Aujourd’hui de nombreux représentants du FPI ont été frappés dans les bureaux de votes. Les violences ont empirés, des voitures ont été brûlées...POURQUOI CETTE PANIQUE?
Simplement parce que contrairement au premier tour ou il avait obligation de rester à Abidjan, le DNC du candidat Gbagbo est resté sur place une semaine avant le vote et a démonter toutes les stratégies de fraudes mises en place. Les étrangés qui ont voté au premier tour ont été démasqués et des moyens de transports on été mis a la disposition des populations les plus enclavées. Bref ils ont vu qu'il y a match et qu'ils ne pourront pas faire 120% dans certaines ville comme au premier tour tellement ils ont triché.

Pearl Black, une patriote Korogholaise

Partager cet article
Repost0
28 novembre 2010 7 28 /11 /novembre /2010 20:06

H.E. PAUL KAGAME

PRESIDENT OF THE REPUBLIC OF RWANDA

His Excellency Paul Kagame was sworn in as President of the Republic of Rwanda for a second seven-year term on 6 September 2010 following the country’s elections held on 9 August 2010.

Paul Kagame was born in October 1957 in Rwanda’s Southern Province. His family fled pre-independence ethnic persecution and violence in 1960, crossing into Uganda where Kagame spent thirty years as a refugee. Determined to resist oppressive regimes, as a young man, Paul Kagame joined current Ugandan president Yoweri Museveni and his group of guerrilla fighters to launch a war to free Uganda from dictatorship. Under the new government, he served as a senior military officer.

In 1990, Paul Kagame returned to Rwanda to lead the Rwandan Patriotic Front’s (RPF) four-year struggle to liberate the country from the autocratic and divisive order established since independence. Led by Kagame, the Rwanda Patriotic Army defeated the genocidal government in July 1994 and the RPF subsequently set Rwanda on its current course towards reconciliation, nation building and socioeconomic development.

Paul Kagame was appointed Vice-President and Minister for Defence in the Government of National Unity on 19 July 1994, and four years later was elected Chairman of the RPF, a partner in the Government of National Unity. On 22 April 2000 Paul Kagame took the Oath of Office as President of the Republic of Rwanda after being elected by the Transitional National Assembly.

President Kagame has received recognition for his leadership in peace building and reconciliation, development, good governance, promotion of human rights and women’s empowerment, and advancement of education and ICT, and is widely sought after to address regional and international audiences on a range of issues including African development, leadership, and the potential of ICT as a dynamic industry as well as an enabler for Africa’s socioeconomic transformation. President Kagame currently serves as co-chair along with Prime Minister Jose Luis Zapatero of Spain, of the UNSG's Advisory Group on MDGs and as co-chair along with Carlos Slim of the  ITU's Broadband Commission.

Paul Kagame is married to Jeannette Nyiramongi and they have four children. He is a keen tennis player and football fan.

 


Partager cet article
Repost0
25 novembre 2010 4 25 /11 /novembre /2010 17:54

 

25/11/2010 par Norbert Navarro

 

 
 
 

 

« Ma bouche le demande », jure Laurent Gbagbo. « Je ne tomberai pas dans la provocation » assure Alassane Ouattara. Les deux finalistes du second tour ont des styles différents, mais ils partagent au moins une position. Pas question de refuser ce débat inédit, au risque d’apparaître comme le candidat qui a peur de la confrontation verbale. Selon l’expression populaire à Abidjan, celui qui se défile, c’est celui « qui n’est pas garçon ».

Un second tour, un débat entre les deux finalistes… En Côte d’Ivoire, tout est nouveau. Et ce face à face est attendu avec une immense curiosité. A priori, Laurent Gbagbo et Alassane Ouattara vont donc se retrouver ce soir à 21 heures locales et TU (22 h, heure de Paris) dans les locaux de la RTI (Radio-télévision ivoirienne), dans le quartier chic de Cocody, à Abidjan. Se serreront-ils la main ? En tout cas, pendant près de deux heures, ils resteront debout derrière un pupitre et répondront tour à tour aux questions d’un modérateur, en l’occurrence un présentateur du 20 heures de la télévision ivoirienne qui a été approuvé par les deux candidats.

 

Eviter tout dérapage

 

En apparence, ce sera un débat à l’Américaine, où les deux candidats ne se parleront pas directement et ne pourront pas s’interrompre. Mais en réalité, tout le monde devine que, à un moment ou à un autre, ils s’adresseront la parole et ne s’enverront pas que des fleurs. Hier, lors d’un meeting à Cocody, Laurent Gbagbo a lancé, à propos de son adversaire : « Demain, à la télévision, je vais lui dire : c’est toi qui a fait le coup d’Etat de 1999 ». Alassane Ouattara a déjà répliqué : « Le putschiste, c’est Laurent Gbagbo ».

 

 

Pour le représentant spécial de l’ONU en Côte d’Ivoire, le Sud-Coréen Youn-jin Choi, ce débat unique dans l’histoire de la Côte d’Ivoire est un bon signe. Un signe d’apaisement, après plusieurs jours d’escalade verbale et d’affrontements sporadiques entre partisans des deux camps. Mais le risque de voir Laurent Gbagbo et Alassane Ouattara transformer le débat d’idées en joute verbale existe. Alors, pour éviter que ce face à face ne tourne mal, les bonnes volontés s’activent, en espérant que les deux hommes s’en tiendront aux questions de fond et au programme établi : la politique intérieure, la défense et la sécurité, l’économie, la politique étrangère et les questions de société

Le Conseil national de la communication audiovisuelle demande aux deux débatteurs de respecter des règles de courtoisie et d’éviter les injures publiques et les irrévérences. Le Premier ministre, Guillaume Soro, doit s’entretenir aujourd’hui avec les deux protagonistes. Une heure avant le débat, tous les chefs religieux, chrétiens et musulmans réunis, doivent lancer un appel au calme sur les antennes de la RTI.

 

Le chef de la mission des observateurs du comité interparlementaire de l’Uemoa, le député togolais Dama Dramani, a cette phrase : « Les deux finalistes sont des hommes d’Etat. Ils n’ont pas intérêt à ce que ce débat dérape ».

Par crainte de violences pendant et après le scrutin, le Conseil de sécurité de l'ONU a décidé de renforcer le contingent de casques bleus dans le pays. Au total 500 hommes et deux hélicoptères vont ainsi être transférés du Libéria en Côte d'Ivoire pour renforcer l'Onuci, pour une période de quatre semaines au maximum.

 

 
 

Par ailleurs, la mission d'observation de l'Union européenne appelle la commission électorale ivoirienne à lui assurer un libre accès à l'organisation du scrutin. Les 120 observateurs européens dénoncent des pratiques d'obstruction de la part de la CEI depuis le premier tour.

 

Partager cet article
Repost0
23 novembre 2010 2 23 /11 /novembre /2010 17:18

Jean-Marie Adiaffi naît en 1941 à Bettié, ville rurale et l’un des sept royaumes de l’ethnie agni , au sud-est de la Côte d’Ivoire. Il est issu de cette famille royale que les colonisateurs français vont s’attacher à délégitimer alors qu’il est enfant. Dans le même temps, ses parents décèdent. Il est confié à sa grand-mère, une Komian, c’est-à-dire une prêtresse de la religion animiste locale qu’Adiaffi nommera plus tard Bossonisme. Sa grand-mère l’initie aux pratiques et coutumes de la région. Tardivement, vers l’âge de neuf ans, il devient élève de l’école des missionnaires français, où il se fait vite remarquer, faisant preuve d’une vivacité particulière. La suite de sa biographie reste confuse, aussi variante et éclectique qu’Adiaffi lui-même, comme s’il avait souhaité conserver une part de mystère sur son parcours. En 1966, il part pour Paris, suivant les traces de la plupart de ses compatriotes voulant poursuivre des études supérieures. Lui s’inscrit à l’Institut Des Hautes Etudes Cinématographiques (IDHEC) puis, déçu par le peu de perspectives que lui offre une telle orientation, il entreprend à la Sorbonne un cursus de philosophie. Il se passionne pour la pensée grecque, spécialement celle d’Héraclite, de Parménide et aime à lire l’existentialisme de Sartre. En mai 1968, il découvre la jeunesse parisienne manifestante. Il y entrevoit la force d’un peuple conscient de ses intérêts et, durant toute sa vie, il nourrit l’espoir de vivre un tel moment dans son propre pays. L’année suivante, an 1969, paraît son premier recueil de poèmes, Yale Sonan qui n’est en rien novateur puisqu’il s’inscrit dans la droite ligne d’un mouvement de la Négritude déjà vieillissant. Cet ouvrage passe inaperçu mais demeure malgré tout intéressant si on le considère comme un premier jet d’une œuvre en devenir, posant les jalons d’une réflexion sur l’homme africain, son histoire et son rapport au monde moderne. Cependant Adiaffi garde, par la suite, quasiment secrète cette publication car, outre le ton très classique, dans une longue prose liminaire, il dédie ce livre au Président Félix Houphouët-Boigny récemment élu à la tête de l’État ivoirien. Quelques années plus tard, l’homme de lettres change de cap et devient un de ses opposants farouches, dans ses écrits artistiques comme dans ses prises de parole publiques. Au début des années soixante-dix, Adiaffi rentre dans son pays natal et devient professeur de philosophie dans différents lycées du pays. En 1976 et alors qu’il est enseignant au lycée classique d’Abidjan , il rencontre la Komian Akoua Mandodja. Il la fréquente assidûment et apprend à ses côtés les fondements et pratiques de la religion bossoniste, ce qui n’est pas sans marquer, par la suite, ses productions écrites. Puis en 1980, il fait publier deux nouveaux textes, un poème fleuve, D’éclairs et de foudre et un roman, La carte d’identité .

Partager cet article
Repost0
23 novembre 2010 2 23 /11 /novembre /2010 15:15

Né le 31 Mai 1945 à Gagnoa (Centre-Ouest de la Côte d'Ivoire). Professeur d'Histoire-Géographie au Lycée Classique d'Abidjan. Chercheur à l'Institut d'Histoire, d'Art et d'Archéologie Africaine (IHAAA). Secrétaire Général du Front Populaire Ivoirien FPI (1988-1996) - Président du FPI (1996-2000) - Député du FPI élu dans la circonscription de Ouragahio (1990-2000) - Président de la République (2000)

CURSUS
Il est une des figures de proue de l'opposition, auréolé du prestige d'avoir été le seul à affronter le Président Félix Houphouet Boigny lors de la première élection Présidentielle pluraliste en 1990.

1965 - 1973
Après un baccalauréat de philosophie au Lycée Classique d'Abidjan (1965), Laurent Gbagbo obtient en 1969 une licence d'histoire à l'Université d'Abidjan. Historien de formation, Laurent Gbagbo devient en 1970 professeur d'Histoire-Géographie au Lycée Classique d'Abidjan. Syndicaliste actif, il entre dans l'opposition clandestine avec Bernard Zadi Zaourou, alors enseignant à l'Université d'Abidjan. Le contenu de ses cours et son esprit insoumis dérangent. Très rapidement, Laurent Gbagbo se retrouve en prison aux camps militaires de Séguéla et de Bouaké de mars 1971 à janvier 1973.

1974 - 1981
A partir de 1974, il exerce comme chercheur au sein de l'Institut d'Histoire, d'Art et d'Archéologie Africaine (IHAAA) de l'Université d'Abidjan et obtient parallèlement en 1979 un doctorat de troisième cycle de l'Université de Paris VII. Son sujet de thèse était intitulé "Les ressorts socio-économiques de la politique ivoirienne : 1940-1960". En 1979, il publie aux Editions CEDA une oeuvre épique retraçant l'épopée de Soundjata, roi du Mandingue (Soundjata, Lion du manding). Il publie également aux Editions CLE du Cameroun un essai intitulé "Réflexion sur la conférence de Brazzaville".

1982 - 1988 : l'exil
Devenu directeur de l'IHAAA en 1980, Laurent Gbagbo est, en tant que membre du Syndicat National de la Recherche et de l'Enseignement Supérieur (SYNARES), à la pointe des mouvements de grève qui touchent en 1982 le secteur de l'enseignement. Avec un groupe d'enseignants, il créé en 1982 dans la clandestinité l'embryon de ce qui deviendra le Front Populaire Ivoirien (FPI). Considéré comme principal responsable du "complot des enseignants" de 1982, il part en exil volontaire en France en vue de lutter contre "la dictature du PDCI" et prêcher le multipartisme. Il publie alors en 1983 aux Editions l'Harmattan un ouvrage intitulé "La Côte d'Ivoire pour une alternative démocratique", suivi en 1987 d'un ouvrage collectif présentant le FPI et son programme de gouvernement : "les propositions pour gouverner". Durant cette période d'exil, Laurent Gbagbo obtient le statut de réfugié politique et se lie d'amitié avec Guy Labertit, alors Secrétaire National chargé des Relations Internationales du Parti Socialiste Unifié (PSU) et animateur de la revue Libération Afrique. Ce dernier, qui héberge un temps Laurent Gbagbo, a l'occasion d'apprécier ses qualités humaines et ses dons artistiques, ayant même appris grâce à lui à jouer quelques accords de guitare. Ignoré du pouvoir socialiste français de l'époque qui est gêné par son discours anti-Houphouet, Laurent Gbagbo se rend en 1983 au Congrès du Parti Socialiste de Bourg en Bresse avec un badge de journaliste de la revue Libération Afrique. Sous le gouvernement de Jacques Chirac en 1986, il est l'objet de pressions policières (Renseignements Généraux) en vue de son retour en Côte d'Ivoire

Partager cet article
Repost0
22 novembre 2010 1 22 /11 /novembre /2010 17:10

La plate forme de la société civile de Côte d’Ivoire, dans une déclaration de   presse, hier, 19 novembre 2010, à son siège sis à Cocody, a fait une véritable plaidoirie en faveur du scrutin du 28 novembre. Le président de la dite structure, Tapé Mambo Lucien a demandé aux différents états majors et aux candidats eux -même de demeurer dans un esprit de fair play et de respect mutuel car, selon lui, l’élection, n'est qu'un jeu démocratique qui à ses règles et qu'il importe de respecter afin de préserver la paix. « Nous  invitons les candidats au deuxième tour de l'élection  présidentielle à mener une campagne électorale  responsable et civilisée, en mettant sans délais un terme aux sms avilissants et aux  incitations à la haine tribale et religieuse » , a martelé Tapé Mambo avant  d'ajouter que « L'Onuci, Fanci, Fafn et Cci doivent sécuriser les populations sur l'ensemble du territoire afin que celles-ci puissent exercer son droit de vote ».Cette sortie de la plate forme fait suite à une propagation de messages appelant à la violence tant verbale que physique. La plate forme de la société civile de Côte d'Ivoire est composée de plus de 300 organisations issues de la société civile.

Partager cet article
Repost0
22 novembre 2010 1 22 /11 /novembre /2010 16:29

Ceci est le premier article de votre blog. Il a été créé automatiquement pour vous aider à démarrer sur OverBlog. Vous pouvez le modifier ou l'effacer via la section "publier" de l'administration de votre blog.

Bon blogging

L'équipe d'OverBlog

PS : pour vous connecter à votre administration rendez-vous sur le portail des blogs OverBlog

Partager cet article
Repost0